Synchronicité et sons guérisseurs

On est généralement inconscient de son état de synchronicité — une coïncidence réfléchie entre deux éléments, qui provoque une émotion forte — qu’elle soit de nature intime ou émergeant de l’expérience sociale. Un phénomène qui s'observe dans l’univers sonore.

Sons externes

Un son agréable a un effet de purification physique, émotionnelle et mentale, car il permet d’harmoniser les fréquences dissonantes en nous et hors de nous. C’est ce qu’on observe avec le ton convivial d’un parent à son enfant, d’un patron à un employé, d’un instructeur à un apprenant. Le chant et,ou les instruments de musique font d’ailleurs partie des rituels sacrés de toutes les cultures.

Sons internes

Comme l’ont découvert les yogis (Inde) il y a des siècles, se boucher les oreilles (illustration) amplifie la perception des sons, surtout lorsque produits la bouche fermée, sous-entendant bien sûr une respiration complètement nasale.

Ce geste permet d’amener l’esprit dans un état d’immobilité bienveillante, prélude à une suite de ‹ ici et maintenant › propice à se recentrer à la suite de perturbations. Comme son, on peut utiliser un court mot tel que « Om » (le bruit d'une abeille) qu'on allonge à l'expiration comme suit : Ommmmmm...

Toutefois, retenir que l'essentiel n'est pas le mot, mais le ressenti vibratoire qui lui est associé.

Cette technique de respiration permet d’accentuer l'effet de relaxation associé à la production de monoxyde d'azote ou oxyde nitrique (NO) — et ses effets reconnus de vasodilatation des vaisseaux sanguins — découlant de tout exercice de respiration nasale.

Pratiquée régulièrement, la technique, appelée Bhramari (pranayama), offre des bénéfices tels que : Renforcer la voix. Éliminer les problèmes au niveau de la gorge. Améliorer la concentration et la mémoire. Calmer l’esprit et favoriser la méditation. Diminuer le stress, l’anxiété et l’insomnie, notamment durant la grossesse. Faciliter le travail lors de l’accouchement.